SURF: LES DESTINATIONS FAVORITES DES PROS à CONNAîTRE CET éTé

En quête de la vague ultime, les surfeuses ont toujours eu le don de débusquer les spots rares en connexion totale avec l’océan. En particulier cet été où le surf (avec l’escalade, le skateboard et le breaking) est, pour la première fois, inscrit au programme des Jeux olympiques. Aussi, du 27 au 30 juillet, 26 athlètes grimperont sur leurs planches pour affronter la houle de Teahupo’o, à Tahiti. Pile là où Vahine Fierro, qui porte les couleurs de la France, a ses habitudes. Originaire de Huahine, elle s’entraîne depuis des années sur cet archipel, dont la position inédite, entre lagon et grand large, assure des vagues aussi incurvées que puissantes. Elle confie : “Cela ne m’a pas surpris qu’ils aient choisi Teahupo’o. Ils ont dû y ressentir le mana.” Ce qui désigne, pour les locaux, une “force sacrée”, comme un feu intérieur qui imprègne la culture maohi et que l’on vit pleinement sur la presqu’île. “Elle est mythique, dangereuse, mais quand tu réussis à la prendre, c’est le meilleur sentiment au monde.”

Autre île, autre Française, c’est à Saint-Leu, à La Réunion, que s’entraîne, Johanne Defay. Petit port de pêche sur la côte ouest, les pros y dévalent celle que l’on surnomme La Gauche, déferlant en continu sur une belle plage de sable blanc. Même si elle apprécie aussi de surfer dans Les Landes ou à Jeffreys Bay, en Afrique du Sud. C’est d’ailleurs là qu’a été tourné, en partie, The Endless Summer, film culte des 60’s pour lequel Bruce Brown capturait les premiers pros californiens dans leur quête effrénée de l’onde parfaite. Autres QG, Uluwatu, à Bali, est la destination fétiche de Shino Matsuda. Japonaise qui, du haut de son 1,57 m fait partie des favorites des JO. “On y trouve mes vagues préférées au monde, mais quand je suis au Japon, j’aime bien aussi celles de Shōnan.” Berceau du surf japonais où s’est aussi forgé un véritable phénomène social dit des “taiyozoku” (ou “tribus du soleil”). Cette jeunesse désœuvrée des années 1950, errant sur ses plages en chemises hawaïennes, qu’a racontée Shintarō Ishihara dans le livre La Saison du soleil qui continue de toucher les nouvelles générations. Tandis que de l’autre côté du Pacifique, Sol Aguirre s’entraîne à Organos, au Pérou, son pays natal. Entre deux séances deux glisses, elle y admire les baleines qui passent au loin. À quelques encablures, la Costaricienne Brisa Hennessy a appris à maîtriser son art sur la péninsule d’Osa. “J’ai grandi à Matapalo, dans une maison dans la jungle sans portes ni fenêtres. Mes parents dirigeaient une école de surf à Pan Dulce. C’est là où j’ai appris à me lever. Mais j’adore également Pavones, l’une des vagues les plus longues au monde. Dans mon pays, la vie est pure et douce, cela donne un autre rapport aux choses et aux gens.” De quoi nous donner envie de nous y mettre.

Les destinations où faire du surf cet été

Organos, Pérou

L’hôtel : Arennas Mancora

À 20 minutes en voiture du centre-ville d’Organos, cet hôtel de bord de mer compile tous les atouts : une belle plage bordée de palmiers, des chambres lumineuses habillées de teintes claires ou encore une piscine qui flirte avec les flots.

Le beach club : The Garden

À la fois restaurant, studio de yoga et beach club, le lieu évolue au fil de la journée. Du matin où commander un petit déjeuner face au Pacifique, jusqu’au soir où s’y organisent des soirées les pieds dans le sable

À faire : nager avec les tortues à Punta Veleros.

Uluwatu, Bali

L’hôtel : Bulgari

Accroché à une falaise, ce petit éden balinais renferme 59 villas construites à partir de matériaux locaux et coiffées de toits en bambou. Le spa est le plus réputé de l’île et la piscine, le spot de prédilection où admirer le soleil se coucher.

Le beach club : Sundays Beach Club

Installés sur l’une des plus belles plages du coin, surfeurs comme voyageurs s’y offrent des bains de soleil, commandent des chirashis, font du paddle… Et même regardent des films projetés sur un écran géant à la nuit tombée.

À faire : visiter le temple hindou de Pura Luhur à la vue saisissante (en faisant attention aux singes un peu chapardeurs).

Jeffreys Bay, Afrique du Sud

L’hôtel : Shaloha

En bois et perchée au-dessus de la plage, cette petite ghesthouse ne renferme que 5 suites. Belvédère rêvé depuis lequel admirer les dauphins et les baleines, le lieu donne en prime accès à une crique privée.

Le beach club : Die Walskipper

Depuis la fin des années 1990, ce petit restaurant de bord de mer rassemble locaux et voyageurs de passage. Bercé par le ressac, on y commande des grillades et des plateaux de fruits de mer.

À faire : galoper sur le sable de Papiesfontein ou profiter de la plage paradisiaque de Dolphin Beach.

Shonan, Japon

L’hôtel : Prince Hotel Oiso

Un resort à la nippone, où les chambres brillent par leur décoration épurée et leurs vues sur mer. Tandis qu’au rez-de-chaussée, les voyageurs profitent d’une piscine géante flirtant avec les vagues et du spa zen.

Le beach club : Oriental Resort

Sur la côte de Koshigoe, ce restaurant de plage propose autant de spécialités locales (soba, kakigori, sashimis…) que les best-sellers chers aux surfeurs (açai bowl, milk-shakes fruités et autre avocado toast).

À faire : oser goûter les whitebaits “shirasu” micro poissons qui s’avalent tout entier, spécialité de la région ou lire La Saison du soleil, de Shintarō Ishihara face aux vagues et au Mont Fuji.

Matapalo, Costa Rica

L’hôtel : Lapa Rios Lodge

Hot spot absolu sur cette côte costaricaine, le Lapa Rios Lodge est allé se nicher dans la jungle tropicale qui surplombe la plage. Entourés d’une faune et d’une flore fascinantes, les visiteurs posent leurs valises dans des chambres aux airs de cabanes de Robinson, tout le confort en plus (piscine, lits géants et spa avec vue).

Le beach club : Del Mar Taco Club

Après avoir affronté les vagues du Pacifique, nombreux sont les surfeurs qui se retrouvent au Del Mar Taco Club. Petite paillote de plage où commander du guacamole, des tacos fourrés de poisson frais et des bières locales.

À faire : louer un catamaran et admirer les fonds marins en faisant du snorkling ou admirer la belle nature du parc national Manuel Antonio.

Saint-Leu, La réunion

L’hôtel : Blue Margouillat

Entre les murs d’une bâtisse créole au toit turquoise, cet hôtel chaleureux est piloté par le groupe Relais et Châteaux. Face aux vagues de l’Océan indien, le lieu possède 14 chambres à l’esprit colonial, dont la plupart s’ouvrent sur des balcons et la piscine couleur lagon.

Le beach club : Le Zat

Pour se fondre dans la faune locale, direction le Zat. Du lever au coucher du soleil, les visiteurs dégustent des jus de fruits pressés, des viennoiseries, mais aussi du calamar grillé, un tataki de thon et ce que la pêche du jour réserve. Le tout les pieds dans l’eau.

À faire : se promener dans le jardin botanique de Mascarin.

Teahupo’o, Tahiti

L’hôtel : Vanira Lodge

Simple et efficace, Vanira Lodge est le point de chute de prédilection des surfeurs aguerris de Teahupo’o. À 2 kilomètres de la vague mythique, les visiteurs posent leurs valises dans 9 bungalows, à la tahitienne, perchés face à la baie et en fusion avec la nature tropicale de l’île.

Le beach club : La Plage de Maui

À Taiarapu, un peu plus loin sur la côte, cette petite paillote les pieds dans l’eau décline des ceviches au lait de coco et autres poissons grillés cuits dans des feuilles de bananier.

À faire : une randonnée sur les hauteurs guidée par le local Hitinui Levy recommandé par le National Geographic.

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